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L’Union locale CGT de Châtellerault a rencontré le député Alain Claeys pour évoquer le problème de la réduction du temps de travail dans la fonction publique

Une délégation de l’Union locale CGT de Châtellerault était reçue, vendredi matin, par Alain Claeys, député, au conseil général à Poitiers. Les discussions ont porté sur trois points principaux : la réduction du temps de travail, la précarité de l’emploi et les 35 heures dans la fonction publique.

Pour les délégués présents, les 35 heures ne doivent pas être synonymes de flexibilité ou d’annualisation du temps de travail. Elles ne doivent pas amener non plus la création d’un SMIC à deux vitesses, qui verrait les derniers embauchés payés sur la base de 35 heures et non plus de 39 heures.

Les présents à la réunion veulent bien « reconnaître qu’il y a une certaine reprise de l’emploi, mais principalement par de l’intérim, du travail précaire et des emplois jeunes dont on ne sait pas ce qu’ils deviendront ».

On sent une forte volonté de la CGT pour ouvrir des discussions sur les passages aux 35 heures dans la fonction publique mais « pas à n’importe quel prix. L’État doit appliquer à lui-même ce qu’il fait voter pour le secteur privé ».

Les représentants syndicaux ont également parlé des problèmes plus spécifiques à chacun de leur secteur : Amor (textile), Auchan (commerce), SNECMA et Valéo (métallurgie), collectivités locales et mairie de Châtellerault (fonction publique), Impôts et Poste (fonction d’État).,Technibois (bois), Fonderies du Poitou, Magneti-Marelli France… IL a été question des conditions de travail, du travail de nuit des femmes, des droits et libertés dans l’entreprise, de l’ouverture des magasins le dimanche et les jours fériés.

Si le député s’est dit prêt à les recevoir de nouveau, les représentants syndicaux ont cependant « ressenti un certain manque de volonté politique » de sa part.

Pascal Laurent