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Dans un communiqué, le syndicat CGT des Fonderies du Poitou explique la situation de l’une des plus grandes entreprises de la Vienne en dénonçant la situation de l’emploi précaire : « Cette situation se confirme avec l’annonce faite lors du comité d’entreprise de décembre d’un effectif de 425 intérimaires, 20 contrats à durée déterminée et 985 contrats à durée indéterminée. La direction annonce également un volume de production plus important pour l’exercice 2000 avec un plan d’embauche de seulement 80 personnes, mais elle ne cache pas que le taux d’intérimaires continuera d’augmenter ».

La CGT met en avant que le rapport prévisionnel, révisé pour l'année 1999, montre que « le taux d’accidents du travail des intérimaires est trois fois supérieur à celui du personnel permanent ». Selon la cellule syndicale, ce taux d’accidents « est dû à une formation incomplète et trop courte aux postes de travail. De plus s’ajoutent chaque mois des problèmes de paie pour ce personnel en situation de précarité, suite à des pointages mal faits sur les séances travaillées, les maladies, les jours fériés, les récupérations ainsi que les mesures salariales FPD ».

La CGT relève également « le manque de structure d’accueil (vestiaires, douches). Ces salariés se retrouvent à deux ou trois par placard dans des bungalows parfois insalubres avec des douches dont l’accès les oblige à passer dehors ». Pour les syndicalistes, la situation est « inadmissible et intolérable ». Ils réclament l’embauche des intérimaires présents dans l’entreprise.