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Un peu moins de quarante syndicalistes de la CGT étaient présents, hier, vers 17 heures, devant la sous-préfecture. Ils se montraient ainsi solidaires de Charles Hoareau, un syndicaliste de Marseille suspecté de s’être opposé violemment à l’expulsion d’un sans papier au mois de février dernier.

Différents délégués syndicaux ont également profité de cette manifestation dédiée aux droits et libertés pour décliner un inventaire à la Prévert des « brimades » locales. Plusieurs entreprises ou services publics châtelleraudais se sont ainsi retrouvés dans le collimateur de la CGT : les syndicalistes ont évoqué des conditions de travail et d’hygiène « déplorables » que subiraient les employés d’une entreprise industrielle, des licenciements abusifs ou encore une entreprise locale qui espionnerait ses employés à l’aide de caméras de surveillance. Une délégation en a profité pour remettre au sous-préfet cent cinquante-six nouvelles demandes de primes de Noël. Ce qui porte le chiffre total des demandes sur Châtellerault à quatre cent soixante-douze.