CGT

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On nous communique la note suivante :

« C’est samedi dernier qu’eut lieu au restaurant Besson le banquet annuel organisé par le syndicat des agents de lycées de Poiiters. Ce fut, comme les années précédentes une fête amicale pleine d’entrain et de gaîté et au cours de laquelle se manifesta toutes les marques de la sympathie et de la solidarité qui unissent les membres de cette corporation.

« Les agents des lycées groupés nationalement ont, depuis de longues années, mis tous ces principes en application ; leurs syndicats sont bien organisés et sont toujours prêts à défendre les intérêts de leurs membres ; faut-il parler aussi de la Société de secours mutuels des agents de lycées de France et des colonies, elle peut à juste titre être citée en exemple et grâce à son organisation, elle distribue chaque année des sommes de plus en plus importantes, répare bien des maux et soulage de nombreuses infortunes.

« Le sympathique secrétaire du syndicat, le camarade Barrois, présidait cette petite fête toute familiale, à ses côtés avait pris place le secrétaire de la Bourse du Travail, le camarade Souchaud et Collas, secrétaire général de la société de secours mutuels.

« Au dessert le camarade Barrois, dans un discours plein d’à-propos, su rappeler les liens de camaraderie qui unissent les agents des lycées et se félicita de cette bonne tradition qui veut que tous les ans à pareille époque les agents des lycées se réunissent dans une agape fraternelle qui resserre encore plus ces liens ; il souhaita ardemment que cette bonne tradition se continue encore longtemps et leva son verre à la santé de tous.

«  Souchaud, secrétaire de la Bourse du Travail, dit toute sa joie de se retrouver encore cette année au milieu des agents des Lycées ; il fit allusion aux luttes que, depuis un an les ouvriers et les fonctionnaires ont su mener pour sauvegarder leurs salaires menacés. Après avoir engagé les uns et les autres à rester vigilants, il assura le syndicat des agents des Lycées de son concours le plus absolu et de son dévouement entier à la classe ouvrière.

« Collas, en quelques mots, souhaita que l’entente, la plus absolue, règne parmi le personnel des lycées afin, dit-il, que sur le terrain corporatif comme à l’intérieur de nos mutuelles, nous puissions faire œuvre utile et féconde.

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