CGT

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Un grand nombre d’entreprises de transport avaient signé l’accord du 19 juin qui attribuait, entre autres avantages, le versement par le patron d’une quote-part de 7 % à la Caisse autonome mutuelle des retraites pour leurs employés ainsi que 16 jours ouvrables de congés par an.

Mais de la signature d’un patron à l’exécution d’un contrat il y a loin.

Les patrons récalcitrants et ils sont nombreux, arguant de ce que les signataires de cet accord n’étaient pas mandatés par eux pour les représenter, refusent d’en appliquer les clauses favorables.

Ils s’en tiennent maintenant à la lettre de l’accord de Matignon qui au lieu des 16 jours ouvrables n’en prévoit que 12 et ne fait aucune allusion à la Caisse autonome.

Les employés des transports qui, eux, respectent les contrats qu’ils signent, sont bien décidés à ne pas céder un pouce de terrain devant le mauvais vouloir des patrons.

Par leur action énergique et leurs cohésion fraternelle ils feront échec aux résistances patronales.

Tenons bons, camarade des transports. Les améliorations à notre sort ne se présentent pas d’elles-mêmes.

Il faut les conquérir de haute lutte !

Le bureau syndical