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Dimanche à midi avait lieu salle Penant, au Gay Logis, le banquet annuel du syndicat des ouvriers peintres.

Une soixantaine de convives assistaient à ce déjeuner amical qui fut tout au long plein de cordialité, de camaraderie.

On notait la présence de M. Souchaud, secrétaire de la Bourse du Travail ; Favreau, trésorier du syndicat des peintres ; Ravenel, secrétaire ; le secrétaire-adjoint de l’Union départementale des syndicats de la Vienne ; Collas, trésorier de l’U.D. ; Boucheron, trésorier-adjoint du S.P. ; Rivereau, du syndicat des menuisiers ; Froment, du syndicat du Livre.

Après que les convives eurent savouré comme il se devait, un menu particulièrement délectable, M. Souchaud donna la parole au secrétaire des peintres.

Le dévoué secrétaire remercie les nombreux membres du groupement qui ont répondu à son appel. Ses remerciements vont en particulier au camarade Favreau pour avoir veillé avec le plus grand soin sur les finances du syndicat.

« Grâce au syndicat, poursuit-il, nous avons obtenu les revendications demandées, restons donc unis et laissons de côté tout ce qui peut nous séparer ».

M. Ravenel termine en levant son verre à la prospérité du syndicat qui travaille continuellement pour l’amélioration du sort de ses membres.

Puis M. Favreau, en quelques mots, dit sa satisfaction de voir tant de camarades à ces agapes fraternelles.

M. Souchaud, secrétaire de la Bourse du Travail, remercie les dirigeants du syndicat pour l’invitation qu’ils ont adressée à l’U.D. des syndicats de la Vienne. En y assistant, dit-il, nous continuons ce que nous avons commencé de faire dès le début de l’année.

L’orateur rend hommage à tous les membres du syndicat et en particulier.. au camarade Favreau, l’instigateur de cette corporation qui compte une centaine de membres, ... comme le camarade Ravenel il dit que les organisations syndicales sont indispensables.

Ce que nous désirons, dit M. Souchaud en terminant, c’est la liberté… et la liberté de pensée.

Tous ces discours furent vivement applaudis et la soirée se termina par des chansons suivies d’un bal où… et la gaieté ne cessèrent de régner.