0209829/12/1936CHASSENEUIL
UNE USINE DE PILES À CHASSENEUIL
TROIS CENTS OUVRIERS DE POITIERS, SAINT-GEORGES ET DE CHASSENEUIL POURRONT-ILS ÊTRE EMBAUCHÉS SUR PLACE ?
On transforme en ce moment les établissements des anciens abattoirs
Il n’est pas un poitevin qui n’ait par la portière d’un wagon, en voyageant sur la ligne de Paris à Bordeaux, jetés un coup d’œil aux anciens abattoirs de Chasseneuil, édifiés aux abords d’un coquet petit village construit sur une rive du Clain…
Des abattoirs le voyageur ne voit que les vastes bâtiments en ciment armé peints en jaune et marron, il ne voit plus la fumée épaisse qui se dégageait des hautes cheminées, il en voit plus les longs convois de wagons mugissants.
Les abattoirs, autrefois étaient la providence de cette région et quand vous entriez à l’intérieur de ces murs (…) où deux à trois cents ouvriers procédaient à l’abattage des animaux achetés dans la campagne environnante.
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Dans quelques mois ce sera de nouveau une vaste usine murmurante. Aux cris des animaux se substitueront le ronflement régulier des moteurs et de grincement des machines-outils.
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Les abattoirs, transformés en usine, au service d’une grande société industrielle de Paris, fabriqueront des piles, des condensateurs, des accumulateurs, etc.. ;
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le 06/08/2020 à 15:31
Source : L'Avenir de la Vienne
