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Dans ce tumultueux automne de 1937, il n’est peut être pas inopportun de considérer une fois de plus les questions que posent l’organisation de la Paix. Le 11 novembre à la Maison du Peuple tour à tour (...) Pouilloux, de l’Union des syndicats, (…) nous ont fait connaître leurs sentiments sur les difficiles problèmes qui se posent à la conscience de chacun de nous.

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A l’issue du meeting, avant le départ du cortège pour le monument aux Morts, l’ordre du jour suivant fut voté à l’unanimité :

« 700 auditeurs, réunis à la Maison du peuple, le 11 novembre 1937, après avoir entendu divers orateurs des partis et organisations appartenant au Rassemblement populaire ;

« S’indignent de voir, depuis quelques années les violations du droit des gens se multiplier et, au même rythme, s’accroître l’impudence des mensonges qui leur trouvent des excuses, d’entendre décorer de beaux prétextes, jusqu’aux plus honteux manquements à l’observation des engagements pris, des contrats signés, jusqu’aux pires entreprises de brigandage comme celle de l’Italie en Abyssinie et en Espagne, du Japon en Mandchourie et en Chine ; ils proclament l’indéniable culpabilité de ceux qui n’ont pas su au lendemain de la guerre profiter de l’élan des peuples pour museler la haine et diminuer partout le menaçant fardeau des armements et qui, lors des premières violations du droit ont empêché le châtiment des violeurs ; (…)