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LE BANQUET DES EMPLOYÉS COMMUNAUX A RÉUNI UN NOMBRE IMPOSANT DE CONVIVES

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Les employés des divers services de la ville forment une grande famille syndicale qui se réunit chaque année en un banquet fraternel.

La plupart sont accompagnés de leurs compagnes et cette réunion gastronomique ne manque pas d’être particulièrement imposante.

C’est ce qu’il nous a été donné de constater dans la coquette salle du Printania Dancing, boulevard d’Estrée où les organisateurs avaient conviés leurs chefs, leurs amis et leurs camarades.

Les journalistes s’y étaient rendus par devoir professionnels certes mais aussi parce qu’ils se considèrent « assimilés » en fait au personnel communal.

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C’est dans une ambiance cordiale et gaie que s’ouvrit le banquet mais avant d’en servir le potage à l’appel de M. Armand Octobre, secrétaire général du syndicat, les conversations joyeuses cessèrent brusquement. Les convives se levèrent et une courte mais émouvante cérémonie se déroula.

La remise de la Croix de la Légion d’honneur à M. Jean Tersiguel.

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L’atmosphère du banquet renaît et le service entre en action.

M. Ripault, maire, préside. On note à la table d’honneur M. Bonnet, maire-adjoint et Mme Dejenne, Surreaux et Frappier, maires-adjoints, Octobre et Mme, Souchaud, secrétaire de l’Union départementale des syndicats et Mme ; (…).

M. Octobre, le secrétaire général du syndicat excuse plusieurs personnalités, en particulier MM. Day, Sardet et Masson.

Il remercie M. le Maire, MM. les maires-adjoints et les conseillers municipaux de leur présence puis il se plait à espérer que pour les traitements la mise en application de l’échelle mobile ne tardera pas.

M. Octobre remercie également les invités, les charmantes dames et demoiselles ainsi que ses camarades de l’organisation qui conservent à ce banquet son caractère de fête amicale annuelle.

Il félicite M. Tersiguel et boit à la santé de tous et à la prospérité du syndicat des employés communaux.

M. Souchaud, le secrétaire de l’Union départementale des syndicats excuse MM. Naud et Pouilloux, empêchés d’assister à ce banquet par une légère maladie.

Il remercie M. Octobre de l’avoir invité et souligne qu’il n’a jamais besoin d’accompagner la délégation des employés communaux dans le cabinet du Maire. La municipalité est en effet bienveillante pour tout le personnel communal.

M. Souchaud fait allusion aux mouvements sociaux qui se sont produits dernièrement. Il faut absolument accorder, dit-il, une revalorisation des salaires puisqu’il n’y a pas un moyen d’enrayer la hausse du coût de la vie.

Il espère que les projets proposés par le gouvernement et constituant le code de la paix sociale seront votés par le Parlement.

M. Souchaud demande de n’entreprendre ni les mouvements idéologiques ni les mouvements démagogiques

Les classes ouvrières de tous les pays du monde ont les yeux tournés vers nous. Aussi faut-il que toutes les lois votées deviennent de vivantes réalités.

M. Souchaud lève son verre au syndicat et à la Municipalité de Châtellerault.

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