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Nous nous sommes déjà, à deux reprises, fait l’écho des doléances légitimes de nombreux ouvriers employés aux usines Rocher de Cenon et à ses annexes de Poitiers. Ces derniers demandaient instamment que leur soit payé ce qui leur était dû, au moment de l’arrêt du travail : l’indemnité de licenciement et les congés payés. Leurs doléances n’ont pas encore reçu satisfaction. Ce qui ne laisse pas d’être surprenant, étant donné que l’État a donné l’ordre d’effectuer ces paiements et qu’il avance l’argent nécessaire.

Il serait utile, pensons-nous, que les pouvoirs publics prennent toutes dispositions afin que cesse un état de choses qui a déjà trop duré.