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M. L’adjoint Braconnier présente un rapport documenté sur le problème du chômage qui présente un indéniable caractère. Actuellement 509 chômeurs sont inscrits. Le paiement des allocations a déjà épuisé les 47.000 francs constituant le reliquat des fonds de chômage. Le rapporteur demande le vote d’un crédit de 50.000 francs qui permettra, avec la subvention de l’État, d’assurer le fonctionnement du fonds de chômage. Il conclut en souhaitant que des chantiers communaux de grands travaux soient commencés le plus tôt possible, afin de remédier au chômage.

M. Kurzenne votera le crédit demandé. Il souligne l’urgence de la création des chantiers communaux.

- Il est impossible, dit-il, de continuer à payer des chômeurs alors qu’il y a tant de travail à faire en France.

M. le Dr Fumeau estime que nous sommes dans un tel marasme économique que ce ne sont pas des chômeurs professionnels devant lesquels nous nous trouvons actuellement mais devant des démobilisés que leurs employeurs ne peuvent plus reprendre. La solution, estime t-il, est d’entreprendre de grands travaux qui résorberont la main d’œuvre actuellement inemployée.

M. Molinari, parlant des allocations temporaires aux salariés, en expose le mécanisme et insiste pour que l’on sache exactement sous quelle forme ces allocations doivent être payées et, en fin de compte, qui doit les supporter.

Le crédit est adopté à l’unanimité.