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0245802/10/1940CHATELLERAULT

CHÔMAGE - LA REPRISE DU TRAVAIL

Le plan départemental et communal pour l’emploi de la main d’œuvre inoccupée.

Le plan de la municipalité est vaste. Pour utiliser la main inemployée, deux difficultés se présentent : tous les travailleurs ne sont pas aptes à effectuer des travaux manuels qui peuvent être assez pénibles. Il faut tenir compte aussi de l’insuffisance possible des matériaux.

La ville et le service des Ponts-et-Chaussée emploient présentement et en chiffre rond 80 ouvriers et manœuvres.

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Deux projets importants. Mais ce qui a la préférence de M. le Préfet et semble avoir retenu tout particulièrement, l’attention est la réfection des égouts de Châtellerault. On ne peut qu’applaudir un tel projet. Notre réseau d’égouts est archaïque. Il ne répond plus aux normes d’hygiène moderne.

La réalisation du plan, pour l’ensemble de Châtellerault, entraînerait une dépense de 25 millions.

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L’autre réalisation importante serait l’installation du chauffage électrique dans le groupe scolaire Ferdinand-Boisson (Châteauneuf).

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M. le Préfet, enfin, encourage l’idée de faire l’acquisition d’une coupe dans la forêt pour entreprendre la fabrication du charbon de bois.

M. Surreau, maire-adjoint, est chargé de la mise au point de cette suggestion. Une cinquantaine de personnes, pouvant peut-être comprendre des femmes, pourraient être employées à cette préparation. Quant aux femmes, on organiserait s’il le fallait absolument, des ateliers de confection.

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L’usine Gallus. L’activité s’est légèrement accrue à l’usine Gallus. Le personnel a été augmenté de cinq unités. On a reçu quelques matières premières. On fait actuellement la mise au point d’une fabrication d’a ppareils photographiques et on procède à une adaptation complète de la main-d’œuvre à cette nouvelle fabrication. On monte quelques trente appareils photographiques par jour à cette usine. C’est pour l’instant un stock qu’on constitue.

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A Radio énergie. Dans cet établissement, une fabrication continue d’être effectuée, celle des réchauds. Une autre est en route, celle des ventilateurs de gazogène. Le personnel a été élevé à 60 unités. L’usine a reçu quelques approvisionnements. Certes elle ne reprendra pas son activité de la période de guerre, mais si les commandes continuent d’affluer, on peut espérer qu’une augmentation de la main d’œuvre se produira.

De toute façon on ne fera appel qu’au personnel ayant déjà travaillé à l’usine.

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le 19/09/2020 à 14:58

Source : L'Avenir de la Vienne

emploi, guerre, industrie

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