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Seriez-vous curieux de constater jusqu’à quel point l’amitié et la ténacité aidant, des hommes peuvent arriver à manifester leur foi dans l’avenir ?

Notre interlocuteur qui nous tient cette conversation téléphonique, n’est autre que M. de Lépine, dont le dévouement à la cause aux oléagineux est bien connu de tous.

Nous interrogeons :
- Où nous mènera notre curiosité ?
- A quelques kilomètres de Poitiers, à Bellefois, près de Neuville ; nous serons de retour de bonne heure. Il s’agit d’une huilerie modèle ; vous verrez que le dérangement en vaut la peine.
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Quelques minutes plus tard une voiture nous dépose à Bellefois devant une magnifique bâtisse toute neuve sur la façade de laquelle se détache le nom de la firme « Cougreneau ».
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Nous faisons connaissance des deux promoteurs de l’exploitation : MM. Couillaud et Grégoire, deux hommes sympathiques sur le visage desquels on peut lire la fierté d’avoir réussi ce tour de force d’avoir monter de toutes pièces une huilerie moderne, en dépit des difficultés d’ordres divers qu’ils ont dû rencontrer.

Dans ce vaste atelier, où tout est clair et propre, de grandes machines toutes neuves sont en pleine activité.

M. Couillaud s’empresse et nous donne des explications indispensables pour les profanes que nous sommes :
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- Évidemment, grâce aux machines modernes dont nous venons de nous équiper, cela paraît simple, mais il y a une époque pas très éloignée où nous travaillions dans la petite huilerie artisanale que je possède de l’autre côté de la route. Aujourd’hui cela nous paraît bien démodé.
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- Quelles sortes de graines traitez-vous ?
- Surtout le colza. Celui-ci nous vient des départements environnants et particulièrement de Vendée. (…)
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- Quelle est l’importance de votre production journalière ?
- Il faut compter de quatre à cinq tonnes de graines par vingt-quatre heures.
- Cela représente combien de litres d’huile ?
- Entre quinze cents et seize cents litres.
- C’est magnifique. Mais que faites-vous des tourteaux ?
- C’est une nourriture particulièrement riche pour le bétail et si ce n’était le problème du transport, je suis persuadé qu’on viendrait de très loin pour en obtenir.
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