0285713/09/1946SAINT-BENOIT
UNE INDUSTRIE PEU COMMUNE ET PEU CONNUE
La fabrique de perruques.
Auprès d’une porte de longues mèches de cheveux de toutes nuances, des bruns, des châtains clairs et foncés, des roux, des blonds, des gris, se balancent mollement sous le vent… Sommes-nous donc au seuil de quelques camps d’indiens venant de scalper leurs victimes ? Non, rassurez-vous (…) mais seulement chez M. Hivernat, le sympathique maire de Saint-Benoit, et les cheveux en question ne sont que des démêlures servant à la confection de perruques.
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D’abord que nous vous disions que chez M. Hivernat on ne fait que du faux-vrai, entendez par là que l’on utilise que des cheveux naturels. Mais d’où viennent-ils ? De chez les coiffeurs. Certes non, ils seraient trop courts. Les grands pourvoyeurs de cette industrie sont les communautés, les pensionnats, les maisons de retraite…
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Ainsi dans ce petit coin de Saint-Benoit, cette industrie peu commune, puisqu’il existe seulement une dizaine de centres en France, contribue t-elle au renom des produits français à l’étranger et fournit à notre pays des devises dont il a tant besoin pour son relèvement économique.
P. Renault
le 13/11/2020 à 18:15
Source : Le Libre Poitou
