CGT

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Cette question c’est le secrétaire de la section locale du parti communiste qui la pose au nom du bureau en l’accompagnant des précisions suivantes sur l’origine de ces projets et sur quelques impressions de consommateurs.

« Aussitôt, après la première offensive des 5 pour cent contre la vie chère, le bureau de section de Montmorillon décida, d’accord avec la CGT et l’UFF, d’essayer d’obtenir à Montmorillon la création d’une commission de contrôle des prix et des magasins témoins. Déjà certains commerçants avaient offert leur magasin pour tenter cette expérience.

« Dès qu’il eut connaissance de nos demandes, M. le Maire provoqua une réunion pour la formation de cette commission qui fut établie sur le papier. Mais depuis cette date, c’est-à-dire environ un mois, nous n’entendons parler ni de commission, ni de magasins-témoins. Elle serait pourtant utile plus que jamais car ne dit-on pas que tel service de vaisselle qui, il y a trois mois environ, valait 3.000 francs est réapparu en devanture, après disparition de deux mois avec environ 20 % de majoration, que tel gros marchand de tissus des environs, vend ses articles avec 50 % de majoration (un mètre d’élastique acheté chez lui vaut 35 francs, un mètre du même élastique dans une petite mercerie vaut 9 francs). Que tel collecteur de lait des environs achète couramment 1 franc ou 1,50 de plus qu’il est taxé.

« Avons-nous affaire à de mauvaises langues ou à de mauvais commerçants ? En tout cas nous souhaitons à la commission de contrôle des prix d’avoir bon courage et surtout bon œil ».

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Quant à la commission d’assainissement des prix, elle a fait l’objet de la désignation par le Maire de trois conseillers municipaux et de trois consommateurs. Reste à désigner par le préfet 3 représentants du commerce et de l’industrie et 3 représentants des organisations syndicales.

Les commissions d’assainissement des prix sont facultatives dans les villes de moins de dix mille habitants. Il n’est pas dit pour autant que leur mission soit superflue.