CGT

Se connecter

A Poitiers

Si le travail a repris mardi matin, au garage Barrat, la situation reste par contre inchangée aux usines Survivor. Les ouvriers se sont présentés à l’heure en normale d’embauche mais, après intervention des responsables syndicaux, ils n’ont pas repris le travail.

A la SAGAMP, même situation que lundi après-midi : le personnel, à part huit défections déjà signalées, est à son poste.

Dans les autres entreprises et garages de Poitiers le travail continue de s’effectuer normalement.

Mise en route des ateliers des usines Survivor

La direction des usines Survivor nous communique :
« La mise en route de tous nos ateliers s’effectuera mercredi matin. Les ouvriers désireux de travailler pourront embaucher à 7 heures comme à l’habitude.

A la Manufacture de Châtellerault le pourcentage des grévistes atteint 28 % des effectifs

Mardi matin, les rentrées ont été plus nombreuses que la veille à la Manufacture. Le pourcentage officiel du personnel en absence irrégulière pour fait de grève est de 28,7 %, ce qui donne approximativement 1.530 entrées pour 700 grévistes en tenant compte que les absences quotidiennes régulières pour permission ou maladie, sont de de l’ordre de 20 %.

AUX Éts ROCHER, DE CENON, LA GRÈVE EST ENVISAGÉE

La section syndicale des Établissements Rocher à Cenon, communique :

La section syndicale des Établissements Rocher à Cenon tient à informer que, contrairement à ce que la « Nouvelle République » a inséré le 28-11-47, en ce qui concerne le vote syndical, 98 p. 100 des effectifs étaient présents à cette Assemblée générale exceptionnelle et que 98 p. 100 ont été d’accord pour approuver la résolution du manifeste du CCN et pour voter à main levée.

96 p. 100 ont été d’accord pour faire appliquer leurs légitimes revendications et, si toutefois le gouvernement s’y oppose, d’envisager une grève générale et totale dans toute la France. La section syndicale déclare que personne n’a quitté la salle comme le prétend « La Nouvelle République » et précise que ce sont certainement des éléments de mauvaise foi, anti-CGT, qui ont dû fournir ces faux renseignements une fois de plus.