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Lettres, mandats, colis.. Tout arrive avec une régularité automatique. De rue en rue, de porte en porte, nos facteurs vont apportant bonne et mauvaise nouvelle.. Et chacun trouve cela très naturel, eux comme nous.

La casquette sur l’œil, le nez ou la nuque, ils marchent matin et soir, par tous les temps, usant asphalte et leurs souliers.

A Poitiers 45 d’entr’eux portent les lettres. 19 sur le « plateau », 21 en banlieue et 5 dans les communes limitrophes. Chacun d’eux fait un minimum de 20 kilomètres par jour. Celui de Buxerolles en fait 38.

Quatre facteurs dits « financiers » portent les mandats et opèrent les recouvrements tandis que les « poussetiers » - ils sont également 4 - portent chaque jour 500 colis.

Ceci pour le centre de la ville.

Pour la banlieue, les facteurs portent les lettres, les colis et les mandats. Ils assurent même la relève des boîtes trop éloignées.

Poitiers compte 70 boîtes relevées pour la majorité 5 fois par jour.

Se rend t-on compte de l’organisation que tout ce service nécessite et tu pénible travail des employés ?

Les facteurs de banlieue sont les moins favorisés. Deux fois par jour – à 8 h. 30 et à 16 h. 30 - ils partent ployant sous le poids des lettres et des colis parfois très nombreux.

Leur situation va bientôt s’améliorer. En effet des boîtes-relais vont être installées sur leur parcours. Ces boîtes seront alimentées par des véhicules qui y déposeront les colis.

Quoiqu’il en soit, la profession de facteur reste un travail pénible. Faites approximativement le somme des kilomètres parcourus.

Vous vous apercevrez que les facteurs poitevins font tous les mois de tour de la terre.

Mais si vous leur dites, ils en seront les plus étonnés.

Boby