CGT

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Nous recevons de M. J.-L. Vigier, secrétaire de l’UD des syndicats, un appel à l’occasion du congrès de l’UD :

Les 2 et 3 avril, se tiendra à Poitiers le 32^e congrès de l’Union départementale des syndicats CGT de la Vienne. Au cours de ces assises toutes les questions intéressant les travailleurs de la Vienne seront examinées avec attention. Des grandes décisions seront prises et l’action de tous les militants, de tous les syndicats devra tendre vers leur application rapide.

En premier lieu il faudra, devant le congrès, poser et solutionner le problème de la direction de l’UD, trouver une forme d’organisation qui permettra un travail collectif de tous les membres du bureau. Les bonnes volontés ne manquent point ; il faudra orienter, canaliser et utiliser à plein les capacités, les possibilités de chaque militant.

Les formes de lutte ont changé, la structure et le rôle de nos organisations syndicales sont devenus d’une telle importance qu’il nous appartient de créer une orientation nouvelle pour l’application des mots d’ordre de notre grande centrale.

L’appel parle ensuite de la formation des militants et des cadres et de l’action des délégués au sein des Comités d’entreprise.

Puis il poursuit :

Le problème revendicatif. - Le congrès dira son accord avec les revendications formulées par la CGT. Il déterminera les formes d’action pour obtenir le minimum vital à 15.500 fr et le maintien du pouvoir d’achat par l’échelle mobile.

Tenant compte du coût de la vie aussi élevé en province qu’à Paris, il donnera à la classe ouvrière du département les directives nécessaires pour lui permettre, par sa cohésion et son unité, d’arracher la suppression totale de ces zones.

Le congrès tracera aussi une nouvelle forme de lutte au sein des entreprises pour faire avancer les revendications, aussi petites soit-elles. Rien ne doit être négligé dans cette action de tous les jours.

Le texte a ensuite trait au problème du chômage (obtenir du travail pour les chômeurs, mettre les pouvoirs publics, les municipalités en particulier, dans l’obligation d’ouvrir de grands travaux) et arracher le retour intégral à la semaine de 40 heures, aux caisses de chômage dans toutes les communes et au problème de la paix.