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0349412/05/1949POITIERS

LES LICENCIEMENTS AUX USINES ROCHER – UNE MISE AU POINT DU SYNDICAT CGT

La section syndicale CGT des établissements Rocher de Cenon nous adresse une nouvelle mise au point sur la question des licenciements dans cette entreprise.

Dans cette mise au point la section CGT fait remarquer :

1) Que l’action entreprise l’a été par tous les syndiqués et non par une seule section comme semble le faire croire le communiqué FO ;

2) En ce qui concerne les démarches faites auprès des pouvoirs publics de Poitiers et Châtellerault, puis auprès des parlementaires du département, la CGT a pris l’initiative de demander aux dirigeants FO de l’entreprise de bien vouloir nous accompagner dans ses démarches et que les deux sections syndicales CGT et FO ont, d’un commun accord, participé à ces travaux ;

3) Pour ce qui est de l’obtention des trois semaines payées, seule la direction de la Main-d’œuvre et du travail a alloué à tout le personnel une allocation à la 1re quinzaine ;

4) En ce qui concerne les commandes de moteurs, ce ne sont pas du tout des moteurs électriques, mais FO a laissé entendre que certains de ses amis appartenant à la CGA leur procureraient la vente de moteurs à essence qu’ils ne trouvent pas sur le marché. Nous trouvons ceci surprenant, mais nous l’acceptons avec joie.

Quant à la fabrication de grenades, ceci n’est pas encore fait. Ce n’est d’ailleurs pas, jusqu’à présent, la Production industrielle qui nous en fait l’offre, mais notre direction générale qui ne veux pas prendre cette responsabilité de peur des critiques.

En définitif, nous CGT, qui sommes les plus représentatifs à l’entreprise et qui sommes contre la guerre, nous nous sommes mis d’accord pour que la Production industrielle mette quelqu’un de compétent pour redresser la situation technique. Par la suite, il redressera, nous en sommes sûrs, la situation économique et financière de l’entreprise.

Nous faisons savoir que, dans les démarches, nous n’avons jamais été d’accord pour faire le jeu de Rocher.

Le communiqué, après avoir fait état du « torpillage » du lancement d’un modèle de machine à coudre, poursuit :

« Nous jugeons que ce problème de l’entreprise peut être résolu par les ministres compétents, seuls responsables, puisque ce sont eux qui ont désigné la direction en juillet 1947, et que nous les avons mis en garde.

Nous continuerons à lutter pour l’amélioration de l’usine et pour que, dans un avenir proche,tous les ouvriers soient réintégrés.

 

 

le 21/12/2020 à 17:50

Source : Le Libre Poitou

licenciements, activité, délégation

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