CGT

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On nous prie d’insérer :

Le syndicat « FO » de la Sécurité sociale, après avoir pris connaissance du télégramme adressé aux parlementaires du département et publié dans la presse, au sujet de l’octroi de primes de vacances généralisées.

Constatant le marasme actuel des affaires, en dépit d’une production dépassant en certains domaines celle d’avant-guerre, provient avant tout de ce que le pouvoir d’achat des travailleurs est par trop réduit en dépit de leurs besoins qui sont immenses après 9 années de privations.

S’étonne que les syndicats patronaux, si soucieux habituellement des intérêts de leurs ressortissants, se refusent à comprendre une vérité inspirée par la simple logique.

Regrette, tout en ne contestant pas les sacrifices provisoires imposés d’assez fraîche date à l’Industrie et au Commerce mais qui sont loin d’atteindre le niveau de ceux qui ont été demandés à la classe ouvrière depuis 10 ans, que ceux-ci ne soient pas consentis avec la même bonne volonté et avec le même civisme qu’ils l’ont été par les travailleurs.

S’élève avec force contre une tentative visant à interdire à certaines catégories de salariés le droit de grève acquis dans le sang.

Indique qu’il est absolument faux de dire et d’écrire que les employés de la Sécurité sociale sont les promoteurs de l’indemnité de vacances, puisque les établissements de crédits et certaines industries nationalisées, perçoivent des primes de vacances depuis deux ans.

Demande que soit revalorisé dans les délais les plus brefs le pouvoir d’achat des travailleurs sans augmentation du coût de la vie, ceci devant donner au Commerce et à l’Industrie, atteints de paralysie partielle, le débouché qui leur manque sans pour cela nuire à leurs intérêts car il ne s’agit en l’occurrence que de répartir le bénéfice actuel sur un plus grand nombre d’acheteurs.