CGT

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Étaient-ils bien inspirés ceux qui, servant un intérêt bien particulier, nous ont prédit une très courte vie à la création de notre Union locale Montmorillonnaise, et que, par suite, nos syndicats n’avaient aucune revendication ouvrière couronnée de succès. Pourtant 5 mois ont passé et notre action a bien souvent été de se manifester toujours avec plus d’éclat. Le prestige de notre grande CGT aidant et fortifiant notre ardeur dans les nombreuses interventions auprès des employeurs ont, dans la plupart des cas bien servi la cause des travailleurs de notre région (mise aux tarifs, application des lois sociales, rappels importants et nombreux payés aux camarades, élévation même des prix des tâcherons, remise à l’ordre de certains employeurs au point de vue licenciements), tous ces avantages ont eu pour résultat concret le renforcement de notre grande famille cégétiste. Le venue à l’Union locale de la Brasserie de Montmorillon a eu pour résultat une augmentation de salaire presque immédiate. Ces satisfactions on eu pour effet de porter de 50 à 180 le nombre de nos adhérents à notre CGT sans laquelle, camarades syndiqués ou non syndiqués, nous ne pouvons rien. Il faut que la devise cégétiste (travail, bien-être et liberté) resplendisse d’un éclat toujours plus pénétrant, dans la masse des travailleurs éprise de plus de liberté et de plus de fraternité universelle.

Vive la CGT représentée ici par notre Union locale.

La Vienne Ouvrière et Syndicaliste – janvier 1946