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CONSEIL MUNICIPAL

Pour la Bourse du Travail et le Collège technique, la part de l’État avec les nouvelles augmentations, serait de 280.000 francs et celle de la ville de 267.115 francs.

En outre, 9.500 francs iraient aux Beaux-Arts tandis que sur la demande du directeur de la Bourse du Travail, une subvention de 160.000 francs serait allouée à cet organisme.

Précisons que le vote et les chiffres demandés résultant d’un décret ministériel ne fixe pas le rappel des sommes à 1947 comme prévu mais à 1949.

M. Huyard. - Je suis d’accord pour voter ce qui nous est demandé mais le syndicat FO ne pourrait-il pas faire partie du comité de gestion de la Bourse ?

M. Vigier. - « FO fera partie, je pense de ce Comité. Mais si le rappel n’est pas voté les professeurs suspendront leurs cours ».

M. Garnier. - « On demande un effort à la ville. Mais l’enseignement est-il de bonne qualité ? Des bruits circulent qu’aux examens de CAP il y a de nombreux recalés ».

M. Huyard. - « Les patrons ont une responsabilité dans la formation des apprentis ».

M. Dez apporte quelques précisions supplémentaires au débat et lit notamment une lettre de M. le Préfet.

M. Garnier. - « Autrefois dans le Comité de gestion on y trouvait des patrons. Aujourd’hui, ils ont disparu ».

M. Vigier. - « Il n’a jamais été dans mon intention d’écarter les patrons. Le samedi, M. Girard, peintre, assiste aux cours. Les patrons peuvent très bien avoir le droit de regard et apporter leurs suggestions qui ne pourraient être que profitables ».

M. Du Cluezau. - « Je ne comprends pas qu’on fasse peser la menace de la grève ».

Comme en définitive, on ne peut se mettre d’accord sur le temps du rappel à effectuer, le rapport est renvoyé pour étude ce qui fait dire à M. Vigier, en conclusion :
« Alors M. Dez (qui rapportait), lorsque les professeurs viendront me voir, je vous les enverrai ».