CGT

Se connecter

On nous communique :

Les bureaux du Syndicat général de l’Éducation nationale (CFTC) et du syndicat national des Centres publics d’apprentissage (CFTC) protestent contre les premières propositions de compressions de crédits et de personnels qui ont été élaborées par la Commission nationale des économies et tiennent à mettre l’opinion publique en garde contre la grave menace qui pèse sur l’enseignement public.

D’après les renseignements recueillis, le budget de l’Éducation nationale devrait subir une amputation de quatre milliards, dont trois milliards au titre du Secrétariat d’état à l’Enseignement technique, ce qui se traduirait, entre autres conséquences, par la suppression massive de 25 % des emplois des centres d’apprentissage (4.500 licenciements).

De telles mesures apparaissent comme absurdes et contraires à l’intérêt bien compris du Pays, car en affaiblissant, par exemple, soit l’éducation physique scolaire, soit la formation professionnelle des ouvriers de demain, elles compromettraient gravement l’état sanitaire de notre jeunesse et la productivité à venir de nos industries.

Le résultat le plus immédiat d’une telle politique serait d’orienter impérativement vers l’enseignement privé les jeunes gens qui ne trouveraient plus place dans l’enseignement public et d’imposer une charge financière aux familles préoccupées d’assurer la préparation professionnelle de leurs enfants.

La suppression envisagée par la Commission de l’enseignement par correspondance, qui était réservée aux enfants et jeunes gens arrêtés, pour des raisons de santé, dans leurs études illustre à merveille le caractère anti-social et inhumain du programme de compressions.