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Le « Comité national » constitué dans les PTT pour l’obtention d’une prime de fin d’année, avait décidé que « si le mardi 6 janvier aucune réponse favorable n’était donnée, la grève serait déclenchée ».

La Fédération postale CGT avait donné son appui au Comité national.

Par contre, la Fédération syndicaliste des PTT (Force Ouvrière) s’était abstenue dans ce mouvement. Elle rappelait que son congrès s’était prononcé pour « l’abolition de la prime de rendement et l’utilisation des crédits dégagés comme première mise de fonds d’une prime de fin d’année uniforme, attribuée à tout le personnel en activité ou en retraite », mais considérait que « l’action des Comités d’union est absolument stérile ».

La fédération autonome des PTT avait, au contraire, accueilli favorablement la constitution de ces comités.

A Poitiers pas un seul postier n’a suivi mardi le mouvement de grève lancé.