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Vendredi, à 18 h. 30, au siège de la CFTC, rue Théophraste-Renaudot, se sont réunis les responsables des différents syndicats (CGT, CGT-FO, CFTC) des Cheminots, de l’EDF et GDF et des PTT.

Chaque porte-parole des administrations en grève devait préciser son point de vue.

Le responsable des PTT devait déclarer : « Nous sommes en grève car depuis quatre années nous avons demandé une parité des salaires avec les autres administrations et elle ne nous a pas été accordée. D’autre part, chez nous, nombreux sont les salaires inférieurs à 20.000 fr. D’autre part, nous demandons qu’il n’y ait pas de rupture de contrat comme le gouvernement veut le faire ».

Précisons que la Confédération générale des cadres des PTT a décidé de verser à la Caisse de solidarité l’argent qu’elle toucherait, pour venir en aide aux petits traitements.

En résumé, les PTT restent sur leur position et assurent la sécurité.

Le responsable des Cheminots devait dire : « C’est un mouvement total qui s’est déclenché chez nous par solidarité avec nos camarades des PTT, mais aussi contre les décrets qui portent atteinte à nos statuts que nous voulons garder. Notre grève, en principe, doit se terminer à minuit. Mais nous attendons la décision du Conseil inter-fédéral.

Le responsable syndical de l’EDF, prenant le dernier la parole, exposa en ces termes la situation : « Nous avons demandé depuis six mois la réunion de la Commission supérieure des Conventions collectives. Rien n’a été fait. D’autre part, il est regrettable que les parlementaires se soient votés une indemnité de 25.000 fr par mois. Nous protestons contre les décrets et contre l’âge de retraite retardée ».

Vendredi matin, à l’EDF, une réunion du personnel consulté à bulletins secrets pour la grève a donné les résultats suivants : 101 oui, 4 non, 2 nuls.