CGT

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On nous communique :

La Commission exécutive de l’Union départementale des syndicats Force Ouvrière de la Vienne, réunie le 23 avril, a, tout particulièrement, étudié la situation sociale et recherché l’intérêt qu’il pourrait y avoir à faire coïncider une action de ses syndicats avec celles décidées par la CGT et la CFTC.

Dénonçant la politique anti-sociale et conservatrice du gouvernement et du patronat, elle déclare rester solidaire des revendications formulées conjointement, par les organisations ouvrières, au lendemain du vote de la Commission supérieure des Conventions collectives.

Elle réaffirme son intention d’œuvrer pour obtenir satisfaction aux justes et légitimes revendications des travailleurs.

Concernant la journée du 28 avril, elle constate :

- qu’aucun courant n’existe actuellement parmi les travailleurs de quelqu’appartenance que ce soit, pour le succès d’une grève de 24 heures ;

- qu’une telle grève, annoncée aussi longtemps à l’avance, resterait, en tout état de cause, aussi inefficace (comme d’ailleurs la plupart des mouvements limités dans le temps) ;

- que les circonstances politiques (conférence de Genève) conduiront le gouvernement à laisser sans suite une telle action.

Elle regrette et s’étonne que la CGT ait choisi une date aussi peu propice pour une action qui risque d’user les forces vives du monde ouvrier et qui, quelque soit l’ampleur qu’elle puisse revêtir, se trouve d’avance condamnée à rester sans résultats.

En conclusion, elle juge une action inopportune pour le 28 avril et décide de recommander à ses syndicats de rester en dehors de l’organisation de toute action. Elle les laisse libres toutefois, lorsque les circonstances le conseilleront (en particulier lorsqu’ils auront la certitude qu’une majorité de travailleurs de leur secteur est décidée à faire grève) de suivre le mouvement d’arrêt de travail.