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Engagés encore dans une lutte dont l’enjeu est la vie même de l’Université française, les enseignants du Syndicat général de l’Éducation nationale n’oublient cependant pas que, membres de la CFTC, ils sont solidaires du combat de tous les travailleurs.

Certes, une participation effective de leur part à la grève du 28 avril, n’est pas indiquée ; n’en déplaise à certains esprits, les enseignants pensent avant tout à l’intérêt de leurs élèves ; seules des circonstances extrêmes pourraient justifier le recours à la grève, durant ce troisième trimestre qui est celui des examens. Mais ils sauront montrer, par une aide matérielle et morale aux grévistes, ou même par des arrêts de travail purement symboliques, leur solidarité totale avec le mouvement du 28 pour la fixation du salaire minimum interprofessionnel garanti au niveau indiqué par la Commission supérieure des Conventions collectives.

La sympathie active du SGEN va en particulier à nos camarades si défavorisés, agents de Lycées et Collèges dont les salaires sont si tragiquement insuffisants.

C’est dans cet esprit que le Bureau académique du SGEN demande à tous les adhérents de s’associer moralement à la grève du 28 avril.

Le Bureau académique du SGEN.