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A la suite de l’information parue hier, sur la mise en chômage des ouvriers des usines Rocher, nous avons reçu de M. Maurice Rocher une lettre précisant que « tout le personnel a été payé comme il est d’usage, c’est-à-dire que pour le personnel tant au mois qu’à la journée, la paye a eu lieu le 7 décembre, sur relevé du travail effectué à fin novembre. Pour ce qui reste à payer, M. Rocher explique ainsi la situation : « Il est à peine besoin de dire, puisque c’est usage dans toute industrie, qu’un décompte général de bons du travail effectué ne peut l’être à une fin de quinzaine, fin de mois ou fin de préavis sans exiger que soient repris, pour être décomptés, tous les bons jusqu’à ce que la dernière séance de travail prenne fin.

Ce détail est d’autant plus important que la majeure partie des ouvriers travaille aux pièces ou au devis et que seule la fin du travail permet le calcul du salaire correspondant.

Enfin les congés payés sont calculés sur le 1/24 des salaires versés, y compris ceux pour la période du 1^er au 7 décembre.

« Il est donc matériellement impossible d’arrêter une paye de 350 ouvriers sans avoir effectué un décompte très long et souvent compliqué, le début de ces opérations comptables ne pouvant avoir lieu qu’après la fin du travail des ouvriers. On connaît alors et alors seulement, le temps de présence de chacun, le nombre de pièces faites, etc., éléments nécessaires à l’établissement des fiches de paye.

« C’est pour cette raison que les payes sont été faites le 7 courant pour la période arrêtée au 30 novembre. Le décompte est en préparation pour la période courue du 1^er au 7 décembre. Le règlement correspondant sera fait ces jours-ci ainsi qu’il a été annoncé, hier matin, par note de service au personnel ».