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L’intersyndicale du personnel pénitentiaire (CFTC, CGT, FO, Autonome) avait décidé d’observer un arrêt de travail illimité, à partir de mardi matin. Le mouvement devait affecter environ 7.000 agents des services de surveillance et administratifs.

Les portes des prisons devaient rester rigoureusement fermées. Les extractions en direction des tribunaux, les transfèrements et les incarcérations ne devaient pas être effectués ainsi que les visites des familles et des avocats. Seuls les services de sécurité, d’entretien devaient être assurés.

Le personnel pénitentiaire réclame la parité avec les autres administrations en ce qui concerne le paiement des heures de nuit (35 fr de l’heure) et une indemnité de fonction de 5.000 francs en attendant son reclassement sans cesse ajourné. Le mouvement ne visait pas la chancellerie ni la direction de l’administration pénitentiaire qui ont toujours soutenu les revendications du personnel.

Lundi soir, le ministère de la Justice, ayant mis en état de réquisition les gardiens, les 17 membres du personnel de la prison de la Pierre-Levée, à Poitiers, n’ont pas fait grève. Le service normal est donc assuré.