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La CFTC communique :

Tous les électeurs ont reçu la circulaire concernant le programme de la CFTC touchant la Sécurité sociale et les Allocations familiales, mais il est un point sur lequel elle tient à insister car il s’agit d’un problème qui lui tient particulièrement à cœur : c’est celui de la mère au foyer.

Il est des métiers qui exigent un travail féminin.
Il est des femmes qui doivent vivre de leur salaire.
Il est des mères qui veulent travailler dehors.
Mais il est des mères qui voudraient travailler à élever leurs enfants.
C’est aussi du travail. La maman est irremplaçable. Tout enfant a le droit d’être élevé par sa mère.
D’autre part, le travail du père ne procure à la famille que des ressources souvent insuffisantes.
En plus d’allocations familiales mieux réparties, une allocation de la mère au foyer est vitale et indispensable.

Cela doit devenir possible.

Le salaire de la mère qui travaille dans son foyer 10 ou 12 heures par jour, doit être de 70 % du minimum garanti, soit de 15 à 18.000 fr par mois et doit être payé par la collectivité.

Dans le cas où la mère travaille sait-on que :
- la crèche municipale est une charge pour la commune,
- la journée d’hôpital revient à 2.500 fr en moyenne. Or, l’enfant dont la mère travaille est celui qui y revient le plus souvent et y reste le plus longtemps.

Les maisons de rééducation sont peuplées en grande majorité d’enfants qui ne sont pas élevés par leur mère.

Sans parler de foyers plus stables, de vie familiale plus épanouie, possibilité pour la mère de participer à la vie sociale du pays.

C’est pourquoi la CFTC, seule, demande l’augmentation de cette allocation qui permettra à la mère de choisir entre l’usine et son foyer.

Cela fait partie de son programme pour les élections du 17 novembre.

Avis important

Il est rappelé que tout panachage, vote préférentiel et tout signe distinctif ou rature rendent le bulletin de vote nul.

L’électeur doit donc mettre dans l’enveloppe le bulletin de la liste pour laquelle il entend voter, sans y apporter aucune modification ne aucun signe quelconque.