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0442419/01/1956POITIERS

CHEZ LES EMPLOYÉS COMMUNAUX

On nous communique :

Les membres du bureau du Syndicat autonome des fonctionnaires communaux du département de la Vienne se sont réunis vendredi 13 janvier à Poitiers.

Le président fait le compte-rendu de la réunion du Comité fédéral qui a eu lieu à Paris le 27 novembre 1955. Le compte-rendu intégral a été publié dans l’organe fédéral « L’Écho des Communes » n° 23 du 1er décembre 1955 que tous nos adhérents reçoivent.

Le président a en outre exposé que les 17 et 24 novembre, la défunte Assemblée nationale s’est enfin décidée à entamer la discussion de la proposition de loi Nénon.

Les membres du bureau ont été unanimes à constater avec indignation que l’amendement de M. Lenormand, qui avait pour but de rendre obligatoire les échelles de traitement par les communes a été rejeté par 515 voix contre 100.

Considérant que M. Bourgès-Maunory, ministre de l’Intérieur, s’est acharné à faire rejeter cet amendement qui pouvait apporter un satisfaction bien légitime à la grande famille des « Agents communaux » et que de ce fait, M. le Ministre de l’Intérieur a lancé une brimade à l’égard du personnel communal et plus spécialement aux humbles employés des localités de moins de 2.000 habitants, qu’ils soient secrétaires de mairie, gardes-champêtres ou cantonniers leur sort est le même : presque tous perçoivent des salaires de misère ; les municipalités invoquent le fait qu’aucun texte ne les oblige à allouer à leur personnel des traitements minima.

En conséquence, le bureau approuve les décisions qui ont été prises par le Comité fédéral de prie la Fédération de poursuivre les pourparlers avec les autres centrales syndicales en vue d’organiser une grève générale pour faire aboutir nos légitimes revendications, à savoir

Assimilation du personnel communal au personnel de l’État. Traitements obligatoires. Incorporation de l’indemnité de résidence dans le traitement de base. Suppression des zones de salaires, etc, etc.

Le bureau a pris la décision de contacter les députés nouvellement élus pour leur demander leur appui en ce qui concerne le vote en deuxième lecture de la proposition de loi Nénon et revendications ci-dessus.

Assemblée générale

La date du 11 mars 1956 a été retenue pour cette réunion qui se tiendra à Poitiers, dont voici l’ordre du jour :

A 9 heures, rapport d’activité. Rapport financier. Nomination de nouveaux membres du bureau. Vœux à présenter au Congrès national. Fixation du taux de cotisations pour 1956.

A 12 h. 30, déjeuner amical.

A 14 h., grande réunion d’information avec M. Georges Quetel, secrétaire fédéral.

Congrès national à Poitiers

Lors de la réunion du Comité fédéral, à Paris le 27 novembre, il a été décidé que le prochain Congrès national se tiendrait à Poitiers les 23 et 24 juin 1956.

Le président Chaussenéry expose au bureau qu’il a fait des démarches en vue de l’organisation de ce Congrès et il demande à tous de bien vouloir prêter leur concours pour l’organisation de cette manifestation.

Le bureau remercie particulièrement M. le Sénateur-Maire Masteau d’avoir bien voulu mettre une salle de l’Hôtel de ville à la disposition du Congrès.

Notons au passage que la Belgique, la Hollande et le Luxembourg seront représentés.

Nous aurons l’occasion de donner des détails plus précis sur le programme de cette grande manifestation.

 

 

 

le 12/07/2021 à 15:22

Source : Le Libre Poitou

communaux, congrès, salaires minima

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