0451823/02/1957POITIERS
Les employés des contributions indirectes ont également observé un arrêt de travail
Vendredi, l’ordre de grève lancé par toutes les organisations syndicales a été largement suivi par le personnel du Gaz et de l’Électricité de France, ainsi que par celui de la RIEDV. Cet arrêt de travail limité à 24 heures prit fin à minuit cette nuit.
Ce mouvement de grève s’est manifesté dans notre département par des délestages dans certaines régions, délestages limités à deux heures environ.
A Poitiers, on a enregistré une légère baisse de la pression du gaz. Elle fut assez peu sensible dans les points hauts de la ville ; par contre, elle fut beaucoup plus ressentie dans les points bas.
A l’EDF et au Gaz de France la grève fut totale dans les services administratifs.
A 17 heures, à la Maison du peuple, les grévistes ont tenu un meeting au cours duquel plusieurs orateurs exposèrent les raisons du mouvement et son but.
A l’unanimité, une motion signée de tous les groupements a été votée. Elle a été rédigée dans les mêmes termes que celle qui fut votée lors du précédent mouvement. On la trouvera par ailleurs.
Dans les PTT
Vendredi, la situation était semblable à celle de la veille où au bureau de tri de la gare de Poitiers les deux tiers des employés n’ont pas assuré leur travail. La grève prit fin vendredi à 20 heures.
Aux contributions indirectes
Les agents des Contributions indirectes des syndicats CGT et CFTC ont cessé le travail dans l’après-midi de vendredi répondant en cela à l’appel lancé sur le plan national.
Les agents des Contributions indirectes ont tenu à cette occasion une réunion à la Maison du peuple au cours de laquelle ils ont discuté des revendications qui ont motivé leur mouvement et ont rédigé un certain nombre de motions.
Une motion des grévistes de l’EDF – GDF
On nous prie d’insérer :
Les 6 et 7 février, les organisations syndicales nationales des industries électriques et gazières avaient déclenché des mouvements d’avertissement destinés à persuader les directeurs généraux d’Électricité et Gaz de France de réparer les injustices dont sont victimes sur le plan des salaires, les agents de ces deux grandes industries.
Les organisations syndicales avaient fixé au 20 février la date limite pour la reprise des pourparlers.
Cette mise en demeure étant restée lettre morte, les Fédérations CGT, CFTC, UNCM (CGC) et FO, dont les demandes de revalorisation de salaires se heurtaient ainsi à l’invraisemblable incompréhension des directions générale et du gouvernement, ont appelé leurs adhérents à cessé le travail pendant 24 heures le vendredi 22 février.
Sur le plan local, ce mouvement a été très largement suivi, tant à EGF qu’à la Régie de la Vienne où la quasi totalité du personnel, ouvriers, employés, agents de maîtrise et cadres, ne s’est pas présentée au travail.
Lors de la réunion qui a été organisée à la Maison du peuple, les agents des industries électriques et gazières de la Vienne ont réaffirmé leur volonté d’aboutir à une solution équitable et raisonnable du problème de leurs salaires.
Ils se sont déclarés prêts à intensifier l’action s’ils y étaient encore contraints.
le 25/07/2021 à 18:44
Source : Le Libre Poitou
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