CGT

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Nous recevons la motion ci-après :

Le Conseil de l’Union départementale CFTC de la Vienne, réuni le 14 septembre 1957 ;
- constate que l’actuelle flambée des prix succédant à une lente et persistante dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs rend indispensable une remise en ordre immédiate des salaires et des prestations familiales ;
- déclare que la récente revalorisation de 5 % du SMIG n’a pas suffi à compenser la hausse des prix et que la situation des petits salariés, si nombreux dans notre département, demeure d’autant plus dramatique que la majorité ne touche d’autre salaire que le salaire minimum interprofessionnel garanti (21.858 francs pour 173 h. de travail mensuel ou 40 heures par semaine), qu’il est souvent pratiqué des salaires moindres encore et que de nombreux salariés sont ouvriers agricoles, pour lesquels le salaire est calculé sur une autre base (SMIG agricole : 16.807 francs dans les mêmes conditions).
- réclame un véritable salaire minimum vital, correspondant au budget type réévalué de la Commission supérieure des Conventions collectives et dans le même esprit une augmentation immédiate de 20 % des prestations familiales ;
- demande avec insistance la suppression de la zone de salaires ;
- considère que la politique d’austérité ne doit pas jouer à sens unique sur les seuls salariés qui sont depuis trop longtemps les parents pauvres de la nation ;
- demande aux adhérents CFTC de la Vienne de faire l’effort qui s’impose pour populariser lesdites revendications auprès de l’ensemble des travailleurs afin de sauvegarder l’esprit et la réalité de l’indispensable solidarité du monde du travail, notamment à l’égard des plus défavorisés.
- fait confiance à la CFTC pour obtenir la réalisation des actions communes qui peuvent se révéler nécessaires, dans le respect des positions propres à la CFTC en la matière.