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Dimanche matin à 10 h., dans la salle de la Justice de Paix de la Mairie de Poitiers, se tenait une assemblée extraordinaire de la Fédération générale des retraités.

En ouvrant la séance le président présente les excuses de MM. le général Courtois, Bouloux, député, Cherriau, secrétaire de la Fédération nationale des retraités, Robert, conseiller municipal, Bibault, secrétaire de la section des instituteurs de la Vienne, Gagnaire.

Puis l’assistance passe à l’élection du bureau qui se compose de la façon suivante : M. Landry, président ; M. Magnan, secrétaire général ; MM. Godillon, Pouilloux, membres.

Par suite de la démission de M. Martin, trésorier, malade et dans l’impossibilité d’assumer sa tâche, M. le Président décide de pourvoir à son remplacement. Il désigne M. Dezouches qui accepte, Mlle Palissière est désignée comme trésorière adjointe.

Ensuite M. Magnan, secrétaire, donne un compte-rendu du congrès national de Paris des 22, 23, 24 mai 1957.

Après cet exposé suivi avec attention, le président remercie M. Magnan de son dévouement et présente M. Besnier, délégué à la propagande arrivant de Bordeaux, et lui donne la parole.

En termes énergiques mais néanmoins élégants, il expose les doléances des retraités et exprime son mécontentement sur divers points. Puis il dit entre autres qu’il défendra les camarades sans faiblesse et demande aux jeunes de lutter pour la sécurité des vieux. Enfin il demande une union forte pour lutter au mieux de leurs intérêts sans division politique ou autres. Il termine par ces mots : «  Nous ne sommes pas des révolutionnaires ni d’éternels mécontents mais nous continuerons à mener le combat pour l’application honnête de la loi ».

Puis le secrétaire Magnan donne lecture des doléances de quelques membres et on passe au vote d’une motion qui sera soumise à M. Coldefy, Préfet de La Vienne.

Elle est acceptée à l’unanimité.