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Notre cité n’a point été mieux partagée que les autres en ce jour de grève du personnel de l’EDF et GDF.

A 6 h. 30, hier matin, les lumières se sont éteintes pour 12 heures environ.

A la vérité, cette situation n’a guère changé la physionomie de notre ville. Dans les rues on circulait comme à l’ordinaire et dans les magasins on entrait pour ses affaires.

Des magasins plutôt tristes puisque les vitrines, les enseignes et l’éclairage intérieur faisaient défaut.

Il est évident que cette situation créa une gêne incontestable. Dans les ateliers on travailla avec des moyens de fortune lorsqu’on pouvait se les procurer, sinon on procédait à des travaux secondaires ou à la mise en ordre. Il n’apparaît pas que le salarié fut mis en « congé forcé » dans des proportions importantes.

A l’hôpital, au début de l’après-midi, ont eut le courant qui permit quelques interventions.

A la SNCF, en regardant circuler les trains à traction vapeur, on se croyait revenu à des temps… préhistoriques, car depuis 20 ans on n’y est plus habitué.

Quant au gaz, il fut régulièrement distribué, mais sous pression extrêmement réduite.