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« L'augmentation des prix justifie le relèvement des salaires, des retraites et des prestations familiales ».

L’Union départementale des syndicats CFTC a tenu son congrès hier en présence des représentants de Poitiers, Châtellerault, Montmorillon, Civray, etc., sous la présidence de M. Bouladoux, président national.

Un rapport d’activité de Mlle Marit, secrétaire générale, sur l’organisation de l’orientation de l’UD, une discussion sur la motion générale, la modification des statuts et les élections constituèrent l’ordre du jour.

Voici la composition du Conseil de l’UD 1957-1958 : membres de droit : MM. Charles (SNCF) ; Bassard (PTT) ; Jeanclaude (Mutualité agricole) ; Mme Bougouin (infirmière) ; Mme Rousseau (apprentissage) ; Mme Ronzier-Joly (SGE).

Membres élus : Mlle Lina (apprentissage) ; Mlle Marit (cadres) ; MM. Bordage (PTT) ; Pichard (hospitaliers) ; Bazin (métallurgie) ; Girard (SGE) ; Billouin (cadres) ; Mayer (SNCF) ; Autexier (manu.) ; Mlle Huppert (gens de maison) ; M. Denys (EDF) ; Mlle Audouin (PTT) ; M. Herbert (contributions indirectes).

Le bureau est composé comme suit :

Président : Bazin ; vice-présidents : Mlle Lina, M. Bordage ; secrétaire général : Mlle Marit ; secrétaire adjoint : Girard ; trésorier : Billouin ; trésorier adjoint : M. Herbert.

M. Bouladoux prononça le discours de clôture. Le président national se félicita des progrès enregistrés par l’UD et s’éleva ensuite contre le fait de faire supporter à la classe ouvrière les difficultés économiques. « L’augmentation des prix justifie, dit-il, le relèvement des salaires minima garantis, des retraites et des prestations familiales ». Il critique le régime capitaliste, incapable dit-il, de réaliser une politique d’expansion économique, notamment pour la classe ouvrière. La CFTC réclame une réforme de structure ayant pour but de mettre l’économie au service des hommes. M. Bouladoux souligna ensuite les dangers de l’industrialisation et de l’automation si des mesures ne sont pas prises pour une reconversion garantissant le plein emploi de la main-d’œuvre. Il parla de la paix et de la folle course aux armements dont les crédits ainsi gaspillés soulageraient bien des misères dans le monde. Enfin il parla de l’Algérie et du désir de la CFTC d’y voir régner la paix. Il termina par une relance de l’action syndicale, seule valable, dit-il, pour l’aboutissement du désir des syndicalistes.