0474320/04/1959POITIERS
ont constaté deux assemblées, celles de l'UDAF et du Cartel
Samedi après-midi, dans la salle des fêtes de l’Hôtel de ville, s’est tenue l’assemblée générale de l’Union départementale des Associations familiales. M. Lavenue présidait assisté de Mme Denahène, adjointe du directeur départemental de la Population, représentant M. le Préfet. Dans la salle on notait la présence de Mme Mergault et MM. Chevallier, Gallet, Coldebœuf, Duputié, vice-président, de M. le doyen Filhol, M. Bordage, conseiller municipal, M. Debellé, président du CA de la Caisse d’Allocations familiales, M. Pierru, directeur de la Caisse de Mutualité agricole.
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La réunion du Cartel
Les organisations suivantes : Association syndicale des Familles, Association Populaire Familiale, Fédération de la Famille rurale, Fédération des Familles de France, La Famille du Cheminot, Association des Familles ouvrières de la Vienne, Union départementale CGT, Union départementale CGT-FO, Union départementale CFTC, Section de la Vienne de la FEN, Section de la Vienne du SNI, Comité départemental de l’Union des Femmes Françaises, groupées au sein du Cartel départemental de défense des prestations familiales et de la Sécurité sociale avaient organisé samedi à 15 h. 30, à la Maison du peuple, un meeting de protestation, présidé par M. Landelle, président du Cartel.
Successivement prirent la parole : MM. Menant, au nom de Force Ouvrière ; M. Laumont, au nom de la CGT ; Girard et Bazin, au nom de la CFTC, Mme Jallais, au nom des mères de famille et des associations familiales, M. Sardet, au nom des familles rurales.
Outre les orateurs, se trouvaient sur l’estrade, M. Chatriau, Me Gallet, M. Doucet. Dans la salle, M. Caisso, conseiller municipal et plusieurs administrateurs des caisses de S.S. et d’A.F..
A l’issue du meeting, une délégation déposa à la Préfecture une motion qui avait été lue par M. Landelle est votée à l’unanimité.
Cette motion :
« constate avec regret que l’insuffisance des prestations familiales croissante depuis plusieurs années, s’est encore aggravée au cours des derniers mois ;
« proteste énergiquement contre l’ignorance profonde des besoins les plus élémentaires des familles, manifestée par ceux qui, devant une nouvelle hausse du coût de la vie, entraînant une hausse du SMIG, ont toléré que les salaires servant de base au calcul des prestations familiales ne soient pas modifiés ;
« déplore particulièrement que l’ensemble des mesures prises en matière de Sécurité sociale aient contribué à accroître encore les difficultés rencontrées par les familles en cas de maladie ; et sans consultation des organismes habilités ;
« se félicite de ce que les réactions unanimes de tous ceux qui avaient été lésés, aient entraîné le gouvernement à procéder à certains « assouplissements », encore très insuffisants, des mesures prises dans les derniers jours de l’année 1959 ».
La motion demande une augmentation des prestations familiales, des mesures garantissant, dans l’avenir, des variations des prestations familiales au moins égales à celles du SMIG ; l’alignement des abattements de zone ; la complète autonomie financière des fonds d’allocations familiales, d’une part, des fonds de la Sécurité sociale, d’autre part, et la répartition intégrale, aux familles, des fonds collectés au titre des Allocations familiales ; l’abrogation des ordonnances et décret portant atteinte à la Sécurité sociale.
le 22/08/2021 à 15:49
Source : Le Libre Poitou
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