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Opposition à toute décision restreignant leur statut

Samedi après midi, dans la salle de Justice de Paix, les retraités de la Fonction publique ont tenu une assemblée générale.

Plus de 80 retraités y assistaient. M. Landry, le président, dans une brève allocution d’ouverture, remercia M. Guillon, député de la Vienne.

M. Magnan traita de l’indemnité de résidence et exposa ensuite la solution de compromis provisoire proposée par la Fédération.

M. Landry a soumis à l’assemblée une motion, adoptée à l’unanimité, dans laquelle les retraités de la Fonction publique « dénoncent à nouveau le caractère illégal du procédé utilisé pour substituer à l’indemnité de résidence, attribuée à l’origine comme simple correctif économique égal pour tous les fonctionnaires d’une même localité et dans les seules communes de population supérieure à 5.000 habitants, une indemnité de résidence proportionnelle au traitement attribuée dans toutes les localités suivant des pourcentages différents.

« Maintenant leur revendication majeure proposant, comme premier correctif à la situation actuelle et en attendant l’achèvement d’une « remise en ordre » amorcée dès 1955, l’entrée en compte dans le calcul de la pension, de l’indemnité de résidence allouée dans la zone du plus fort abattement.

« Et attendent du gouvernement, dont il ne méconnaissent pas les difficultés présentes, la décision équitable proposée, lors de la 3^e législature, par la Commission des Pensions (rapport num. 8508, repris sous le num 6532) et dont l’adoption – qui entraînerait d’ailleurs des ressources supplémentaires (retenue de 6 %) - constituerait une première et correcte application d’une loi régulièrement promulguée ».

Le Dr Guillon prit la parole pour dire à l’assemblée qu’il était d’accord avec elle et lui apporta son soutien.

A l’issue de la réunion, une délégation composée de MM. Landry, Magnan, Dezouches, Robert et Rivière, déposé la motion, votée au cours de l’assemblée, à la Préfecture.