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Inquiétude dans le monde du travail à Loudun. « Centre Presse » a déjà eu l’occasion dans ses colonnes, d’en entretenir ses lecteurs. Le secrétaire de l’Union locale CGT de Loudun a adressé à la date du 28 février, deux lettres, l’une à M. le maire de Loudun, l’autre à M. le directeur de la Main-d’Œuvre. Dans la première le responsable syndical demande l’ouverture d’un fonds de chômage, dans la seconde, il parle de la situation d’ouvriers, employés dans une entreprise loudunaise, qui travaille moins de quarante heures par semaine.

D’une enquête que nous avons menée il ressort qu’actuellement Loudun compte officiellement 30 chômeurs inscrits. La municipalité loudunaise qui, depuis fort longtemps, s’est émue de la situation a ouvert un chantier de chômage où sont venus s’embaucher 9 chômeurs inscrits.

En ce qui concerne l’emploi de la main-d’œuvre féminine on se préoccupe du problème et il apparaît que l’implantation d’usine et à ce propos des pourparlers sont en cours, apporterait la solution recherchée.

La seconde lettre concerne le nombre d’heures de travail d’une entreprise loudunaise. Cette situation est la conséquence de la crise de débouchés qui sévit. L’indemnité de chômage partiel qui a été demandée ne peut être accordée pour le moment car l’industrie citée ne figure pas sur la liste des établissements habilités à en bénéficier.

De toutes les façons, cette situation qui cause une inquiétude justifiée dans le monde du travail loudunais, n’a pas échappé à ceux qui ont les responsabilités que l’on sait et bénéficie de toute leur attention.

D’autre part, nous croyons savoir que dans le courant de la semaine prochaine, les services de la Main-d’Œuvre se rendront sur place pour voir quelles solutions peuvent être apportées.