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Qui distribuent chaque mois 5 millions de salaires à leurs 95 ouvriers et leur préparent un lotissement de 17.000 m2.

Lorsqu’en 1920, M. Germain Tartarin, entrepreneur de maçonnerie à Saint-Germain, décida de se lancer dans la fourniture de matériaux, rien ne laissait prévoir une telle ampleur dans l’extension de son entreprise. Entrepreneur de maçonnerie, M. Germain Tartarin s’orientait peu à peu vers la fourniture de matériaux, en même temps qu’il étendait un peu sa gamme de fournitures en le lançant dans la fabrication de bassins en ciment et de parpaings.

L’aîné des fils, Robert, travaillait à la maison familiale et s’intéressait vivement à cette fabrication de « moule » car, comme il nous le faisait remarquer lors de notre visite, le préfabriqué avait toujours été son « dada », déjà chez cet homme jeune et sympathique s’échafaudaient de variés et multiples projets.

1946, premier départ

En 1946, M. Robert Tartarin, après les épisodes de la libération, revient à Saint-Germain. C’est un esprit mûri maintenant, chez lequel les conceptions de jeunesse n’ont pas varié. Pour lui, les idées traditionnelles sont dépassées, il faut vivre avec son temps. Le personnel est rare, le temps aussi, il faut aller vite et pour cela trouver des matériaux qui répondent à ces besoins rapides, pour un prix abordable. Dans l’entreprise familiale, trois ou quatre ouvriers sont employés. Ce n’est pas suffisant, il faut faire mieux, les travaux de moulage débutés en 1946 donnent satisfaction, la clientèle devient plus suivie, des débouchés sont offerts. En 1952, M. Robert Tartarin mettait au point une chaîne de fabrication de clapiers préfabriqués qui, de suite, connurent un grand succès auprès des utilisateurs. Le chiffre des employés augmentait et déjà une quinzaine de personnes vivaient de cette fabrication nouvelle. Parallèlement à cette augmentation de personnel, la direction de l’entreprise augmentait par l’arrivée de M. Louis Tartarin qui allait prendre la direction de la serrurerie et celle de M. Guy Bergeron pour la section commerciale. L’entreprise allait croissant : du clapier préfabriqué ont arrivait maintenant au garage, voire aux petites maisons, sans délaisser pour cela la fabrication ordinaire, bordures de trottoirs, buses en ciment, auges, bassins, etc…

Une fabrication en série
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Les chiffres seuls se passent de commentaires : 1920, 3 employés ; 1946, 4 employés ; 1952, 10 employés ; 1960, 95 employés. L’effort entrepris n’en restera pas là, et déjà cette société a innové en s’assurant le concours d’un dessinateur-projeteur.

Quatre à cinq millions de salaires mensuels

Quatre vingt-quinze employés qui se traduisent par un salaire mensuel variant de 4 à 5 millions selon le nombre d’heures effectuées. Le recrutement de ce personnel est d’abord fait par priorité à St-Germain et St-Savin, mais en dehors de cela, Haims, Béthines, Villemort, La Bussière, Nalliers fournissent aussi la main-d’œuvre, dont les besoins vont sans cesse croissant.

15.000 m² de terrain dont 3.500 couverts
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Un lotissement pour les ouvriers

L’accroissement du personnel posait aussi à la direction un difficile problème, qui était celui du logement des ouvriers et la maîtrise, employés à l’usine. Ce problème sera prochainement résolu, car un terrain de 17.000 m² vint d’être acquis route du Blanc, face aux ateliers actuels. Ce terrain est destiné à recevoir un lotissement pour les ouvriers. Actuellement ce projet de lotissement est à l’étude.
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