CGT

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400 millions d’emballages unitaires par an
Du travail pour 500 ouvrières et ouvriers.
La zone industrielle de la Pointe-à-Miteau d’ores et déjà entièrement couverte.
Deux autres zones en voie de création
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Anex-Enzybio est une importante usine de la région parisienne, spécialisée depuis plus de trente ans dans la fabrication et le conditionnement (plus de 400 millions d’emballages unitaires en une seule année!). Nous avons pu joindre, lors de son passage à Poitiers, M. Blomet, son dynamique directeur. Il a bien voulu nous accorder une interview exclusive et nous donner quelques détails sur les conditions dans lesquelles a pu se réaliser ce transfert et sur les perpectives que l’installation d’Anex-Enzybio offre à la population poitevine.

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500 emplois nouveaux

- Et maintenant que comptez-vous faire ?
- D’abord construire. Voici la maquette de notre future usine qui sera bâtie à la Pointe-à-Miteau avec le concours de la Société d’Économie Mixte du département qui a été saisie du dossier et l’a étudié avec le maximum de célérité.
Nous voulons une usine moderne digne de Poitiers et de cette nouvelle zone industrielle que nous allons en quelque sorte « inaugurer ».
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- Que va représenter votre usine pour Poitiers dans le domaine de l’emploi ?
- Quand nous atteindrons le développement que nous nous sommes fixés pour notre première étape, c’est environ 500 emplois qui seront créés et mis à la disposition de la main-d’œuvre poitevine, tant féminine que masculine.

Vous savez – et vous avez pu le voir à notre stand de la Foire-exposition – que notre activité concerne les préparations et surtout le conditionnement, c’est-à-dire l’emballage d’un grand nombre de produits pharmaceutiques, alimentaires et divers. Je compte d’ailleurs dans ce domaine, étudier tout spécialement les possibilités qu’offre une région agricole comme le département de la Vienne.

- Mais la formation de cette main-d’œuvre qui vous sera nécessaire, ne pose t-elle pas des problèmes délicats ?
- Je ne le pense pas. Nous utiliserons, certes, un équipement mécanique composé de machines très modernes, mais je suis persuadé que les ouvrières poitevines – nous utilisons une main-d’œuvre essentiellement féminine – s’y adaptera très rapidement.

Nous espérons d’ailleurs pouvoir commencer prochainement un premier stage de formation.

D’autre part, dans un stade ultérieur, nous aurons certainement besoin d’une main d’œuvre à domicile qui est, je l’estime une forme particulièrement intéressante de travail pour les foyers où les mères de famille ont intérêt à demeurer.
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