CGT

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Section de la Vienne

On nous prie d’insérer :

« La Fédération de l’Éducation Nationale, groupant tous les syndicats autonomes des personnels de l’Éducation nationale, informe les parents d’élèves de l’enseignement publique (enseignement primaire, second degré, technique et supérieur) que pour protester contre la non tenue par le gouvernement des promesses faites, dont certaines datent de 1958 quant à la revalorisation de la fonction enseignante et aux crédits de fonctionnement du ministère de l’Éducation nationale, les cours débuteront le mardi 13 décembre avec une heure de retard sur l’horaire normal.

« Cette grève d’une heure est imposée à tous les fonctionnaires de l’Éducation nationale par les atermoiements du gouvernement devant les justes revendications présentées par les syndicats.

« Nous regrettons d’en être arrivés à l’extrémité qu’est la grève, mais nous estimons qu’il ne nous est plus possible de nous contenter de promesses.

« Au moment où le Ministre lui même déclare qu’il faudra d’ici 10 ans 200.000 enseignants de plus pour assurer la formation et l’éducation de la jeunesse, il nous semble paradoxal de voir que rien n’est fait, malgré les appels pressants adressés par la FEN et tous les syndicats qui la constituent pour favoriser le recrutement de ces maîtres qualifiés.

« Nous pensons donc que l’opinion publique comprendra qu’en protestant par cette grève contre la situation qui est faite au personnel de l’Éducation nationale, les enseignants se préoccupent surtout de l’avenir de la jeunesse pour laquelle maîtres et locaux sont et resteront de plus en plus insuffisants si un immense effort n’est pas entrepris immédiatement par le gouvernement.

« Une conférence de presse publique sera faite le mardi 13 décembre à 18 heures à la Maison du peuple sur les difficultés rencontrées par les fonctionnaires de l’E.N., difficultés qui les ont amenés à la grève d’avertissement de ce jour ».

Le secrétaire départemental de la FEN, Y. le Roy