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Notre ville n’a pas été épargnée par la grève dans la fonction publique. Cependant, si quelques perturbations s’en sont suivies, elle n’a guère changé la physionomie de la cité châtelleraudaise.

Elle a été suivie inégalement d’ailleurs. C’est ainsi que si on comptait 97 % de grévistes dans les services municipaux, il n’y en eu guère plus de 50 % dans les Postes et Télécommunications.

Pour en revenir aux services municipaux, les services de sécurité étaient assurés chez les sapeurs-pompiers et ambulanciers. En attendant un éventuel sinistre ou transport de malade, ou bien encore un accident, on marqua nombre de points à la belote ou au truc. Ainsi se déroula une grève pacifique.

Dans les Postes et Télécommunications, le téléphone fonctionnait presque normalement. Par contre, du courrier ne fut distribué que l’essentiel.

A l’Hôpital-Hospice, le taux des grévistes était de 95 %. Là encore, on assurait les services de sécurité et d’urgence.

Dans les Finances, on comptait 60 % de grévistes à la recette.

Quant aux agents de lycée, eux aussi se joignirent au mouvement.

Diverses motions ont été remises par les agents communaux et hospitaliers, par les postiers, les agents de lycée et le personnel de la MAC.