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0501628/03/1961POITIERS

LE SYNDICAT NATIONAL FORCE OUVRIÈRE DU PERSONNEL DES BASES ALLIÉES EN FRANCE

Nous communique :

Au cours de sa réunion du 23 mars 1961, le Comité syndical a réaffirmé sa volonté de faire opposition par tous les moyens en son pouvoir, aux mesures de licenciements et de déclassement envisagées par l’employeur. Il décide :

1° De maintenir l’état d’alerte en vue du déclenchement le cas échéant, d’un mouvement de protestation, dont les modalités ont été arrêtées lors d’une séance de travail à Châtellerault, sous la présidence du secrétaire national G. Escoubet et avec le concours de la section d’Ingrandes le 24 Mars 1961.

2° De tenter une ultime démarche auprès de S.E. M. l’Ambassadeur des États-Unis en France, afin de l’informer des griefs des employés de l’installation ainsi que des incidences désastreuses que pourrait avoir sur les relations franco-américaines dans l’installation et à l’extérieur de l’installation, l’obstination de l’employeur dans une attitude contraire aux grands slogans d’amitié et de coopération franco-américaines.

3° De dénoncer publiquement (presse locale et nationale, radio si possible) et avec une vigueur accrue, les anomalies de l’organisation du travail et les multiples abus imputables à l’employeur. D’en faire part également à toutes les inspections techniques en provenance des states ou d’ailleurs.

La motion suivante a été adoptée à l’unanimité : « Le syndicat FO des bases alliées, sans vouloir déroger à son caractère apolitique, regrette que les grandes protestations d’amitié et de coopération franco-américaines ne puissent descendre des hautes sphères de la diplomatie internationale pour se concrétiser à l’étage plus humble des conditions de travail dans l’installation alliée Poitiers-Chalon.

 

 

le 28/10/2021 à 18:48

Source : Centre Presse

armée, personnel civil, licenciements

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