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Un nouveau et grave problème pour l’emploi de la main-d’œuvre vient de se poser à Poitiers. En effet, d’ici le 31 mai prochain, si aucun fait nouveau n’intervient d’ici là, ce sont 99 personnes exactement qui se retrouveraient sans travail.

Pour 74 d’entre elles, depuis hier, en effet, une lettre qui leur a été adressée, les a prévenues qu’à compter du 31 mars, elles ne bénéficieraient plus du traitement qu’elles percevaient jusqu’à maintenant ; pour les 25 autres, qui n’appartiennent pas au même établissement, l’échéance est pour le 31 mai.

Il s’agit pour ces deux affaires distinctes des conséquences du grand incendie qui, dans la nuit du 31 mai au 1^er juin 1961, ravagea les grands magasins de Poitiers : Prisunic et le Printemps.

La situation pour Prisunic

Privées de travail du fait de ce sinistre, les employées du Prisunic avaient été – elles sont au nombre de 74 – jusqu’à maintenant payées chaque mois. Une lettre leur a été adressée par la Direction du magasin qui les employait leur faisant connaître qu’elles étaient licenciées à compter du 31 mars prochain et que passé cette date, elles ne percevraient plus rien. On comprend qu’une telle décision ait provoqué une légitime émotion parmi les employées qui, il faut le dire cependant, avaient été à de nombreuses reprises et notamment, il y a 4 mois, avisées qu’une telle éventualité se produirait.

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La situation du Printemps

Au « Printemps » pour les 25 employées qui restent - les autres seront reclassées – la situation sera identique le 31 mai prochain si une solution n’intervient pas d’ici là.