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25 ouvriers se trouveront privés de leur emploi

Il y a quinze ans un chantier de régénération des traverses de chemin de fer était installé à Saint-Benoît sur un terrain situé derrière la gare, en bordure de la route qui mène à l’usine de la Société Poitevine de conditionnement.

Depuis quatre ans c’est l’Entreprise Monnet, dont le siège est à Ambérieux-en-Bugey (Ain) qui exploite ce chantier.

Or, la SNCF vient de décider la suppression du chantier pour permettre un regroupement à Saint-Pierre-des-Corps où existe déjà un atelier de travail du bois.

Le chantier de Saint-Benoît emploie 25 ouvriers en temps normal, dont la plupart sont domiciliés à Saint-Benoît ou Poitiers. L’encadrement est assuré par cinq agents de la SNCF.

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Le chantier poitevin traite annuellement 160.000 traverses de chemin de fer en moyenne. Il reçoit ainsi les traverses retirées au cours du renouvellement des voies et effectuent les diverses réparations et transformations nécessaires. Celles-ci consistent en deux opérations : le frettage, au cours duquel des cercles de fer sont posés au bout des traverses pour reformer la section ; la seconde appelée le réentaillage, qui consiste à ménager dans la traverse l’emplacement du rail.