CGT

Se connecter

Depuis 48 heures, le travail a cessé à l’usine de Parquet Coudert, à Civray. La semaine passée, une heure de grève avait eu lieu. Les ouvriers réclamaient une augmentation de salaires. Mais lundi matin, le conflit rebondit. On vota. Par 50 voix contre 3, la grève fut décidée et immédiatement appliquée.

Hier, M. Laumont, secrétaire départemental de la CGT se rendait à Civray et à 17 heures donnait une conférence de presse au cours de laquelle il indiquait les motifs de ce mouvement.

« Cette grève, devait-il déclarer, a été provoquée par une sanction prise par la direction de l’usine contre le secrétaire du Syndicat qui s’est vu infliger trois jours de mise à pied, notifié par lettre recommandée, pour désorganisation du travail. La vérité, c’est qu’il avait demandé à trois camarades d’être assesseurs lors des élections à la Sécurité sociale et que la sanction prise n’est qu’un prétexte qui vise l’action entreprise pour l’augmentation des salaires.

Cette grève, précisa en outre le secrétaire départemental, a pour objectif :
« la suppression de la sanction, l’augmentation du salaire horaire de 20 francs avec un minimum de 200 francs de l’heure, l’application de la Convention collective sur la prime de rendement, l’engagement qu’aucun licenciement ne sera fait car déjà trois ouvriers ont reçu leur préavis.
« Le véritable problème posé est celui des salaires, conclut M. Laumont.

Jusqu’à maintenant, aucun pourparler n’a pu être engagé, M . Coudert étant en voyage d’affaires.

Un Comité de solidarité a été créé et appel est fait à la population pour venir en aide aux familles d’ouvriers éprouvées pour ces fêtes de Noël.