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Dans un communiqué le syndicat CGT de la DEFA fait le point sur la situation actuelle.

Il considère l’obtention d’une augmentation des salaires de 6 pour 100 comme un résultat positif des actions unies mais il souligne que les 6 pour 100 ne correspondent pas aux écarts réels existant entre nos salaires et ceux de la métallurgie parisienne.

Se référant aux indices BOSP, la Fédération CGT estime le décalage actuel de nos salaires à 11,6 pour 100 (y compris le calcul du 4^e échelon).

Les délégués approuvent les bases de calcul du secrétariat fédéral et considèrent ces bases comme devant permettre la détermination par les organisations syndicales et les travailleurs d’une revendication commune.

Le syndicat constate que le Gouvernement refuse d’accorder aux ouvriers de la DEFA les 26 jours ouvrables et la prime annuelle.

Que le pouvoir refuse de satisfaire les revendications et poursuit sa politique de liquidation des établissements d’État.

En terminant, les responsables CGT de la DEFA appellent les personnels à poursuivre et à intensifier les actions au cours de la semaine revendicative du 8 au 13 avril, où seront réalisés des arrêts de travail limités accompagnés de dépôts de résolutions, délégations, manifestations.

Cette semaine revendicative a lieu à l’appel des fédérations CGT et CFTC qui se sont rencontrées le 28 mars.