0553726/06/1963VIENNE
Les écoliers du primaire n’ont pas eu classe hier. En effet, comme « Centre Presse » l’annonçait dans sa précédente édition, le Syndicat national des Instituteurs avait lancé un ordre de grève de vingt-quatre heures sur le plan national. Ce mouvement fut largement suivi dans le département. Les pourcentages suivants étaient indiqués : 70 à 90 % de grévistes dans les villes, de 50 à 70 % dans les campagnes.
A la suite de cette grève le bureau de la section du SNI a publié le communiqué ci-après :
Le communiqué du SNI
« Depuis le 5 février 1963, le Conseil supérieur de l’Éducation nationale a fait siennes les légitimes revendications des instituteurs, notamment celles des plus défavorisés d’entre eux : les chargés d’écoles qui exercent le plus souvent dans des classes de hameau ; le Ministre même a reconnu la légitimité de ces revendications. Depuis cette date, le SNI qui groupe la quasi-totalité des instituteurs, a multiplié les démarches pour que les promesses se traduisent enfin dans les faits. On lui a opposé des atermoiements sans nombre et aujourd’hui, l’ensemble du corps des instituteurs doit marquer par une grève de 24 heures très largement suivie dans notre département, sa volonté de défendre, au-delà des motifs corporatifs particuliers, le sort même de l’école primaire, base de toute l’Université.
« Le bureau départemental se félicite des témoignages multiples de solidarité qu’il reçoit, tant des autres syndicats groupés dans la FEN, que des centrales ouvrières et des Associations de Parents d’Élèves.
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le 04/01/2022 à 16:05
Source : Centre Presse
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