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Les 6 centrales syndicales (CGT, CFTC, CGT-FO, FA, CGC, FGAAC) font connaître les raisons qui les contraignent à arrêter le trafic. Nous publions ci-dessous des extraits du document qu’ils nous ont fait parvenir :

Les bas salaires de la SNCF : sur 350.000 cheminots, 175.000, soit 50 %, gagnent moins de 600 fr nets par mois ; 330.000, soit 93 %, ne gagnent pas 1.000 fr nets par mois (un cantonnier 530 fr ; un chef aiguilleur : 630 fr ; un ingénieur diplômé des A. et M. : 1.500 fr, tous à Paris ou dans la région parisienne où ne sont pas appliqués les abattements de zone et pour un minimum de 10 ans de carrière).

La diminution du nombre de cheminots : Elle est de 160.000 et leur productivité s’est accrue toutefois de 160 %.

Le prix de transport n’est pas une des causes de l’augmentation du coût de la vie, puisque des lieux de production à Paris il est de : 0,06 fr pour 1 kilo de beefsteck, 0,04 fr pour un litre de vin (10°), 0,025 pour 1 kg de pommes de terre, 0,024 pour une douzaine d’œufs, 17 fr pour 1 tonne de charbon.

Dans l’intérêt général, les cheminots qui, par leurs Fédérations, ont fait depuis plusieurs années des propositions pour améliorer la situation de leur entreprise, souhaitent que le conflit qui les oppose au gouvernement se termine au plus tôt par des solutions d’élémentaire justice.